Samaipata (Bolivie)
Publié le 15 Septembre 2014
Après la charmante Sucre, direction la petite ville de Samaipata. Cette dernière doit sa notoriété à deux choses : le site archéologique "el Fuerte", classé à l'Unesco; et la route du Che, parcours retraçant les derniers jours de Che Guevara, avant qu'il soit abattu par l'armée bolivienne, entraînée par la CIA.
Nous arrivons donc à Samaipata à 3h30 du matin, après 12h de route dont 10 de piste en terre (difficile donc de dormir vu comment le bus bougeait dans tous les sens!).
A notre arrivée, les rues étaient bien evidemment désertes mis à part les chiens errants, deux mecs bourrés et un vieil homme qui nous indique que nous ne pouvons pas quitter le village car des manifestants bloquent l'accès de la seule route qui mène à Samaipata! ça tombe bien, on ne comptait pas partir de suite!
Le lendemain matin, après une très courte nuit sur le canapé du hall d'un l'hôtel, nous partons découvrir le petit village de Samaipata
Profitant du temps relativement clément malgré les quelques nuages de passage, nous partons faire un tour dans la campagne environnante...
une règle d'or en Amérique Latine : pas moins de 3 personnes sur une moto, Papa conduit, bébé(s) au milieu et Maman derrière, sans casque bien sur. Maximum vu sur une moto : 5 personnes!
Au detour d'un chemin de campagne se trouve un refuge pour animaux, pour la plupart victimes de braconnage. Le but de ce refuge est de les soigner et de les réinserrer dans leur milieu. Oiseaux, singes, chats sauvages, quatis... cohabitent dans cet endroit. Certains de ces animaux vivent même en totale liberté...
... ou cette charmante femelle singe hurleur qui, depuis le départ de Simon, un volontaire du refuge dont elle était tombée amoureuse, boude toute la journée et tire la langue aux visiteurs en signe de dépit
un magnifique St Bernard, gardien des lieux, très très patient avec les enfants d'une des volontaires boliviennes du refuge!
Après réflexion, nous décidons d'évincer de notre programme la route du Ché. A part si l'on possède son propre véhicule, il est assez compliqué de se rendre jusqu'à La Higuera (étape finale de la route du Ché où se dernier a trouvé la mort). Il est sinon possible de louer les services d'un taxi (couteux surtout pour la Bolivie) où d'un tour opérateur mais cette dernière solution enlève tout le charme du périple: Demain, nous partirons à la découverte du site El Fuerte!